La décision du président Macky Sall de dissoudre le parti de son principal opposant, Ousmane Sonko, apparaît comme un des signes du raidissement du pays, qui se revendique pourtant comme un modèle démocratique.
Alors que la multiplication des coups d’Etat militaires en Afrique de l’Ouest ébranle les fragiles édifices démocratiques issus de la décolonisation, la décision du président sénégalais, Macky Sall, annoncée le 3 juillet, de ne pas briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle de février 2024, avait résonné comme un soulagement et un signe de responsabilité politique. Un mois plus tard, M. Sall risque de compromettre le capital de sympathie qu’il s’était alors acquis, en prenant une mesure grave, rarissi
L’ancien président du groupe parlementaire de la majorité lors de la 12ème législature soutient le leader de Pastef. Moustapha Diakhaté malgré son désaccord contre la politique d’Ousmane Sonko se dit outré contre le blocus imposé au domicile du leader de Pastef par l’autorité.
Dans un communiqué ce mardi, l’Alliance pour la République a adressé ses félicitations émues au président de la République Macky Sall après sa prise de décision de ne pas se présenter en 2024 pour la présidentielle. L’Apr dans un communiqué a salué cette décision mûrement et longuement réfléchie, qui confirme son sens élevé de la responsabilité et du respect de la parole.
Après la déclaration de Macky Sall sur sa-non candidature à un troisième mandat, nous avons donné la parole à Tidiane Tamba, coordonnateur de la CAP21 et responsable politique du Pds à Kolda. Ce dernier estime que la décision du président Macky Sall est un « ouf de soulagement » pour les populations. Mais également cela montre la maturité politique et l’enjeu du Sénégal dans la sauvegarde de sa tradition démocratique. En ce sens, le coordonnateur de la cap21 avance que la candidature de Karim Meissa Wade ne souffre d’aucun doute puisqu’il a purgé sa peine.
Au lendemain du discours du président sénégalais Macky Sall, lundi 3 juillet, annonçant qu’il ne serait pas candidat à sa propre succession à la prochaine élection présidentielle, beaucoup de questions restent en suspens. Personne n’a été mis en avant par le camp présidentiel, et la coalition Benno Bokk Yaakar devra trouver un dauphin en moins de huit mois.
Accueilli par une impressionnante population thiessoise, Idrissa Seck s’est adressé au président Macky Sall, ironisant sur le fait que ce dernier va être battu dès le premier tour. «C’est la première fois donc qu’un président de la République se limitera à un seul mandat ». Selon le leader de la Coalition Idy 2019, on ne peut pas diriger un pays avec la force et le "Niangal".
Bientôt la Voie de dégagement nord (Vdn) jusqu’à Saint Louis ? Beaucoup de Sénégalais en rêvent, et le gouvernement y travaille. Le Ministre de l’Economie et des finances Amadou Ba vient de signer aujourd’hui à Ryad, en Arabie Saoudite, des accords de financement pour deux projets structurants.
Dans le contexte négro-africain où il est courant de superposer au réel phénoménal perçu des entités imaginaires, invisibles ou cachées, les chiffres et les dates renferment des secrets mystiques que l’analyse scientifique ne conçoit pas. C’est ainsi que le pourcentage de 60 %, qui n’avait pas porté chance à Abdou Diouf en 2000, fait partie de ceux que les dieux de Sine conjureraient.
Les populations de la ville sainte de Touba ont dit NON au projet de réformes de la constitution, ce dimanche. Elles ont voté majoritairement pour le NON dans le plus grand centre de vote situé à Ndame. Généralement pris pour centre de vote test dont les résultats reflètent le pouls électoral de la ville, le centre affiche dans tous ses bureaux des résultats favorables au NON avec des écarts très poussés.
DAKAR :
– Hann Bel Air : Le Oui triomphe à l’école Doudou Bathie
–Grand-Yoff : Aminata Touré gagne dans son bureau de vote Oui 108 Non 104
C'est avec un résultat de 3222 voix pour le Non contre 2473 pour le Oui que l'opposition a gagné la commune de Dagana. Il faut noter cependant que cette victoire a été acquise grâce à l'aide précieuse de Aïda Ndionge qui, en bonne "Walo-walo" a donné un coup de main à son "Thiamègne" tout en maintenant la cadence à son appel à voter Non a été entendu, comme d'habitude.
D’ici la clôture de la campagne référendaire prévue pour vendredi 18 Mars à minuit, je me propose de soumettre une chronique journalière tendant à démontrer la différence d’approche entre l’avant projet de Constitution de la CNRI et le projet de révision constitutionnelle du président Macky SALL.
Si le premier est un TOUT, le second n’est qu’une bribe tirée intentionnellement du TOUT.
Pour cette première chronique, la comparaison va porter sur le point tant prisé par les partisans de la révision et brandi par certains sénégalais de la diaspora.
Afrique: Isabel dos Santos et l'autonomisation économique des femmes africaines (par Haley Thompson)
Le meeting de clôture de la coalition pour le Oui a été un franc succès. Les leaders de Bennoo Bokk Yaakar s"y sont affichés en compagnie de nombreuses autres personnalités. Ousmane Tanor Dieng, Mimi Touré, Youssou Ndour, Maguette Thiam ou encore Mamadou Ndoye, Kiné Lam et le lutteur Baboye, étaient tous là face à un public aux anges. Regardez la vidéo.
Le maire de Dakar a clôturé sa campagne pour le référendum à Khar Yalla. Un meeting qui a enregistré, d'après Le Populaire, la présence d'autres leaders du Front du "Non" tels que Oumar Sarr du Pds, Pape Diop de Bokk Gis Gis, Mansour Sy Djamil de Bëss du ñakk, Idrissa Seck de Rewmi. Une occasion pour Khalifa Sall de s'adresser une dernière fois à ses militants.
« L’émotion est nègre ; la raison hellène » a dit Senghor. Plus d’un Africain en avait été choqué, mais le fils de Diogoye n’avait pas tout à fait tort et son dicton est plus que jamais d‘actualité si on en juge par le ton de vos contributions. La passion en soit n’est pas un mal, car inhérente à la personne humaine et pas seulement au nègre comme le soutien Senghor, toutefois, j’estime que le croyant, de surcroît intellectuel, doit pouvoir prendre du recul, s’élever au-dessus des contingences, bref, quitter l’état de passion pour celui de la raison. Il ne s’agit pas ici de la raison d’Etat qui est unilatérale et impériale mais de la raison nationale qui est, elle, partagée. En d’autres termes, chaque citoyen à quelle que posture soit-il, doit être conscient des grands principes qui fondent la république et guident la vie de la nation.
Les militaires (soldats, gendarmes et sapeurs-pompiers) et paramilitaires (policiers, gardes pénitentiaires, douaniers, agents des eaux et forêts) n'ont montré aucun intérêt pour le référendum. Le week-end était consacré à leur vote. Mais sur toute l'étendue du territoire national, il a été noté un faible taux de participation. Un taux extrêmement faible d'ailleurs.
Le président Macky Sall qui était l’hôte du khalife général des mourides ce dimanche, dans sa résidence de Mbacké Kadior, dit être ressorti satisfait de son audience avec Serigne Sidy Makhtar Mbacké
Il dit être venu « lui expliquer les tenants et les aboutissants de ce projet important pour la République. Mais aussi, lever toute équivoque par rapport aux insinuations et accusations fausses qui sont faites par les partisans du Non sur le contenu de la réforme », défend le chef de l’État.