Accueilli par une impressionnante population thiessoise, Idrissa Seck s’est adressé au président Macky Sall, ironisant sur le fait que ce dernier va être battu dès le premier tour. «C’est la première fois donc qu’un président de la République se limitera à un seul mandat ». Selon le leader de la Coalition Idy 2019, on ne peut pas diriger un pays avec la force et le "Niangal".
Le patron de Rewmi a déplacé ce lundi sur Touba, une forte délégation.Parmi ses lieutenants présents , il peut être noté, le numéro 2 Déthié Fall, Yankoba Diattara et Thierno Bocoum. Idrissa Seck, reçu à Gouye M'bind, a longuement discuté avec le Khalife Général des Mourides. Serigne Sidi Mokhtar M'backé a tenu à confier à son hôte qu'il lui accordait une considération et une estime profondes. " Je nourris une profonde estime pour toi et je suis certain que tu en es conscient.
L'ancien Premier ministre poursuit de plus belle ses attaques contre le Président de la République. Hier, encore, au domicile d'Abdoulaye Baldé, Idrissa Seck a comparé Macky Sall au virus Ebola, cela au regard de la "carence" de ce dernier dans la gestion du pouvoir. "Dernièrement, quelqu'un m'a dit que c'était heureux que l'Ebola ne soit pas entré au Sénégal, mais ce qu'il ne savait pas, c'est que c'était Macky Sall, le grand Ebola" a déclaré Idrissa Seck aux journalistes.
«M. Idrissa Seck doit expliquer aux Sénégalais comment l’enrichissement illicite de Karim Wade qui, selon lui, relevait de l’évidence en 2011 est devenu en 2014 une accusation fantaisiste aux relents de complot politique », C’est en ces termes que Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar interpelle le Président du parti Rewmi.
Tounkara de la 2stv écrit à Idrissa Seck: "Le nom de votre parti est mal orthographié"
Monsieur le Président,
Le nom de votre parti, tel qu’orthographié, même sur vos documents officiels, est erroné. Vous l’écrivez « Rewmi », ce qui veut dire « La vergeture » (strie sur la peau) et non « Le Pays » qui est votre intention. « Le Pays », en wolof, s’écrit « Reew mi » : il doit y avoir deux « e » car c’est une voyelle longue et le « mi » (l’article défini « le » ou le pronom démonstratif « ce ») doit être séparé du nom « Reew ».
Comme dans les autres langues, les articles et les pronoms ne sont pas collés aux noms quand on écrit le wolof. De plus, ne pas respecter la longueur des voyelles et des consonnes change complètement le sens des mots wolofs. Rew signifie « vergeture » alors que c’est Reew qui veut dire « pays ». Exemples : naw (considérer), naaw (voler) ; fen (mentir), feenn (nulle part) ; jam (piquer), jaam (esclave) ; lal (lit), laal (toucher) ; safara (feu), saafara (eau mystique)…A noter que Reew (pays) est différent de Rééw (impoli) qui s’écrit avec des accents pour respecter la particularité du son mi-fermé.
L’OBS – Depuis Touba où il a bouclé un séjour de 48 heures pour les besoins du Magal du Kazou Rajab et de la journée de prières dédiée à Serigne Bara Mbacké Falilou, le président de Rewmi reste formel : «C’est de la négligence pour Macky Sall de n’avoir pas pris les dispositions idoines pour que le statut de Touba se conforme à la loi.»
Idrissa Seck brandit comme argument la mesure tardive du président de la République d’accorder à la cité religieuse de Touba son statut spécial. Cela procède, selon lui, d’une négligence et d’une hésitation, deux aspects qui ne font pas bon ménage avec une bonne gestion d’un pays, dit-il.