Après la déclaration de Macky Sall sur sa-non candidature à un troisième mandat, nous avons donné la parole à Tidiane Tamba,  coordonnateur de la CAP21 et responsable politique du Pds à Kolda. Ce dernier estime que la décision du président Macky Sall est un « ouf de soulagement » pour les populations. Mais également cela montre la maturité politique et l’enjeu du Sénégal dans la sauvegarde de sa tradition démocratique. En ce sens, le coordonnateur de la cap21 avance que la candidature de Karim Meissa Wade ne souffre d’aucun doute puisqu’il a purgé sa peine. 

Tout comme Khalifa Sall, la déchéance du candidat du Parti démocratique sénégalais est permanente selon la loi électorale. Il pourrait toutefois saisir le Conseil constitutionnel, par le biais de l’exception d’inconstitutionnalité.

Samuel Sarr parle depuis la prison du Cap Manuel. Arrêté et envoyé derrière les barreaux pour offense au chef de l'Etat, le « Wadiste éternel » est revenu avec L'Observateur sur sa nouvelle vie dans la citadelle du silence. Il parle aussi et surtout de ses relations avec ses frères de parti. 

«M. Idrissa Seck doit expliquer aux Sénégalais comment l’enrichissement illicite de Karim Wade qui, selon lui, relevait de l’évidence en 2011 est devenu en 2014 une accusation fantaisiste aux relents de complot politique », C’est en ces termes que Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar  interpelle le Président du parti Rewmi.   

Dans son «trou» de quelques mètres carrés, Karim Wade reçoit. Selon « l’As » le fils de Wade a reçu hier aux environs de 16h sa mère Viviane Wade. Auparavant, il avait reçu  Serigne M'backé N'diaye. L’ancien ministre, porte-parole de la Présidence de la République dit avoir trouvé Karim Wade dans une forme étincelante. Serigne M'backé N'diaye rapporte ces mots de Karim Wade : «je suis très content. Les Sénégalais vont apprendre beaucoup de choses!» Restons avec Karim Wade pour dire qu’en plein procès, il a eu un… «toureundo» (homonyme).

L’OBS – Deux décisions seront rendues les 18 et 19 août 2014 dans le dossier de Karim Wade. D’abord, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) va rendre le 18 août son délibéré sur les exceptions de compétence soulevées par les avocats de l’ancien ministre d’Etat. Et le lendemain, 19 août, la Cour suprême se prononcera sur le rabat d’arrêt introduit par l’Etat. Et Karim Wade risque de perdre devant ces deux juridictions.

L’OBS – Les avocats de Karim Wade ne laissent rien au hasard. Ils sont convaincus de l’innocence de leur client et de l’incompétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Ainsi, ils se battent comme de beaux diables depuis le début du procès pour tirer le plus célèbre détenu de prison. Et même si les débats au fond du dossier n’ont pas encore démarré, ils ne manquent pas parfois de l’effleurer. Et de toutes les sommes accusées à Karim Wade, ce sont les 47 milliards de FCfa de Singapour qui posent problème. Me Amadou Sall l’a évoqué hier au moment de renier à la Crei la compétence de pouvoir juger l’ancien ministre d’Etat.

Le procès de Karim Wade et de ses co-inculpés, accusés d’enrichissement illicite, bat son plein. Et la célèbre notaire Tamaro Seydi pourrait être appelée pour témoigner. Dans sa quête de preuves de la culpabilité de Karim Wade, la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite avait convoqué, en janvier dernier, Me Seydi. La notaire avait été entendue, par la juridiction en charge de la traque des biens mal acquis, pour connaitre le degré d’implication de l’ex ministre d’Etat, dans la constitution de toutes les sociétés qu’on lui attribue, comme Dp World Dakar Sa, Daport Sa, Aéroport Blaise Diagne, Bmce Capital. Sa réponse a été sans équivoque. «Non ! Je n’ai pas connaissance que Karim Meïssa Wade soit intervenu d’une manière ou d’une autre dans la constitution de ces sociétés», a-t-elle dit. 

C’est avec une tristesse profonde, un chagrin immesurable que j’écris aujourd’hui pour regretter les propos diffamatoires et mensongers relatés dans la presse de mon pays sur mon frère Moise RAMPINO.

Certains s’étonneront de me voir l’appeler « frère », mais la raison est simple, Moise, d’autres milliers d’enfants et moi avons été chaleureusement accueillis par une structure appelée SOS Village d’Enfants.

Cette structure est en effet un lieu d’accueil et d’éducation pour des enfants « DEFAVORISE ». Ce terme « défavorisé » est à retenir. Il n’est pas question d’enfants déshérités, ni d’enfants abandonnés ou orphelins forcément. Même s'il est arrivé qu'on y accueille le genre d’enfants ci-haut cités, la vérité demeure que ce ne sont pas les seuls types d’enfants qui y sont accueillis. 

iGFM- (Dakar) Les avocats de Karim Wade ont salué le verdict rendu par le juge Henry Grégoire Diop sur la constitution des avocats. Une requête déposée par les avocats de l’État le jeudi dernier. « Ce problème est réglé par la Constitution du Senegal en son article 54″ a soutenu Me Madicke Niang.

iGFM- (Dakar) Ousmane Diouf est entre les mains de la police depuis ce lundi matin vers 10h. Le responsable du mouvement Karim président de Grand Médine est au commissariat central au moment où nous écrivons ces lignes. Il  était venu manifester son soutien à Karim Wade.

Tapa TOUNKARA

DAKARACTU.COM Demandant la parole, le Procureur spécial a requis que les exceptions des défenseurs de Karim Wade soient communiqués en intégralité. Ce qui a eu le don d'irriter l'avocat Me Alioune Badara Cissé. Lequel, faisant partie de la défense,  a vivement demandé au Procureur N'dao de se calmer parce que assez remonté durant son temps de parole : "C'est fini la période des ordres, vous ne pouvez pas nous contrarier encore moins nous donner des ordres!"

Parmi la longue liste des personnes citées comme témoins, un  nom a particulièrement retenu notre attention : c’est celui de Mame M'baye Kane Niang. Selon « l’As » il s’agit du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Action citoyenne. Même s’il est plus connu sous le nom de Mambaye Niang. Terreur de Karim qu’il a combattu férocement, même lorsque ce dernier était au faîte de sa toute puissance, il a certainement quelques bombes dans sa veste qui pourraient être dévastatrices pour le fils de Me Abdoulaye Wade. 

L’avocat nous a accordé un entretien concernant le très attendu procès de Karim Wade.  

L’OBS – On peut dire qu’il a du cran. Ou bien, il est juste suicidaire. Mais force est de se demander quelle mouche a bien pu piquer Moise Rampineau pour agir de la sorte ? Alors que l’audience battait son plein, le jeune homme né le 01er janvier 1988 a troublé l’audience. Alors que avocats, magistrats et le public sont concentrés sur les questions soulevées, le jeune homme saute de son siège et s’élance vers la Cour. Criant comme un forcené, il lâche avec violence : «Nous disons non aux magistrats corrompus, Macky Sall voleur… corrompu !»

Il a surpris son monde. Me Alioune Badara Cissé s'est constitué avocat en faveur de Karim Wade à la surprise générale. L'ancien ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement de l'ère Macky Sall a intégré le pool d'avocats de Wade-fils, poursuivi pour enrichissement illicite  supposé. 

Contrairement à bon nombre de responsables apéristes, Me Djibril War n’y voit aucun problème à la constitution de Me Alioune Badara dans l’affaire Karim Wade.

Le Directeur de l’école de l’Apr va même plus loin et affirme qu’ABC a le droit de défendre qui il veut. "Il a juré au moment de porter sa robe, de plaider toutes les causes. Il n’y a pas de cause impossible ou interdite pour un avocat.