Comme prévu, les avocats de Ousmane Sonko ont été reçus, ce vendredi, au Haut-commissariat des Nations Unies sur les droits de l’humains. Au terme de l’audience, Juan Branco a fait le point.
«Mon confrère Larifou a commencé à parler de la situation de Ousmane Sonko, l’urgence à laquelle il est confronté et la nécessité d’intervenir auprès des autorités pour mettre fin à cette persécution inacceptable. Et ont a détaillé l’ensemble des autres éléments», a déclaré Juan Branco, devant les caméras, informe iGFM.
Coordonnateur de l’ex-parti Pastef à la Médina et membre de la direction de ladite organisation politique, Ousseynou Ly a été interpellé hier. Pour l’heure, aucune information relative aux raisons de son arrestation n’est encore connue.
Le chroniqueur de Walftv, Sérigne Cheikh Bara Ndiaye est depuis vendredi au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar. Son état de santé s’est dégradé à cause de la grève de la faim qu’il observe depuis son arrestation.
Après Toussaint MANGA, Djamil SANÉ, c’est au tour du maire de Patte d’Oie de se retrouver dans l’œil du cyclone. En effet, interpellée hier, Maimouna DIEYE est accusée d’« appel à l’insurrection, actes de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ».
Ainsi, elle a été placée en garde à vue et détenue dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles (DIC) en attendant son déferrement devant le parquet.
Sept personnes, des gros bras encagoulés ont jeté un cocktail molotov entre les jambes d'un chauffeur de bus TATA de la ligne 65 à Yarakh et plus précisément dans la zone appelée Kapa. Deux morts sont enregistrés sur le coup. Une fois le cocktail molotov jeté, ils ont quitté les lieux empruntant la passerelle pour rejoindre l’autre bord de la route. Le chauffeur qui s’est sauvé de sa cabine qui avait commencé à prendre feu se retrouve avec une jambe enflée et des blessures.
Poursuivi pour huit chefs d’accusation, le leader de Pastef Ousmane Sonko a été placé sous mandat de dépôt, hier, et acheminé à la Maison d’arrêt et de correction de Sébikotane. « Le Témoin » quotidien est convaincu qu’Ousmane Sonko sera le prisonnier politique le plus encombrant du régime finissant du président Macky Sall. Encombrant par sa taille politique, encombrant par sa cote de popularité et encombrant par ses ambitions à l’horizon 2024.
Deux personnes ont été tuées lundi dans le sud du Sénégal lors de manifestations à la suite du placement en détention d'Ousmane Sonko, opposant au président Macky Sall, inculpé pour divers délits.
Le Sénégal s'embrase à nouveau. Deux personnes ont été tuées, lundi 31 juillet, dans le sud du pays, selon le ministère de l'Intérieur sénégalais, lors de manifestations déclenchées à la suite de l'inculpation et du placement en détention d'Ousmane Sonko.
Dans sa déclaration de ce dimanche, le maire de Ziguinchor, non moins leader de Pastef/ Les Patriotes, a lancé un appel à la France, partenaire du Sénégal. « Pour les sept mois qui nous séparent de la présidentielle, je vous demande de vous abstenir de tout approvisionnement en matériel de répression au gouvernement sénégalais et de vous abstenir aussi d’envoyer des conseillers militaires, officiers ou gendarmes auprès des généraux et policiers. »
Dans son message , ce 27 juin, Ousmane Sonko a livré un discours transversal faisant appel aux traditions et valeurs religieuses de l’Islam et du Christianisme. Évoquant des figures prophétiques, le président du Pastef -
À l'occasion de la prière du vendredi, le khalife général de Médina Baye a regretté les violences notées au Sénégal ayant occasionné la perte de plusieurs vies humaines. Après avoir présenté ses condoléances aux familles éplorées et au peuple sénégalais, Serigne Mahi Ibrahim Niass a lancé un appel pour que les violences puissent cesser rapidement. Car selon lui, " les jeunes qui sont morts, sont tous des sénégalais...et c'est le Sénégal qui a perdu ses fils".
Après le verdict condamnant le leader de Pastef Ousmane Sonko à deux ans d'emprisonnement ferme, des étudiants de son parti basés à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar sont sortis pour montrer leur amertume. Ils sont en train de faire face aux forces de l'ordre. Ainsi, ils sont armés de pelles, d'extincteurs et de lance-pierres pour faire face aux grenades lacrymogènes lancées par les forces de l'ordre.
Dans l’une de ses plus célèbres cris de guerre, le président de l’Alliance pour la République (Apr) se proposait de « réduire l’opposition à sa plus simple expression ». En dix ans de règne, Macky Sall n’a pas manqué de réussite dans ses efforts. La preuve par les différentes figures politiques qui peuplent actuellement la coalition Benno Bokk Yakaar. Cette ambition bute cependant sur un gros obstacle : le Pastef !
Notre équipe sur place constate une arrivée spectaculaire de l'accusatrice du leader de Pastef. Accueillie en bain de foule par des "féministes" tous vêtus de boubous blancs, avec des pancartes en main, Adji Sarr, lance à ses souteneurs : " je dis oui au procès".
La rencontre, hier, entre le président-candidat Macky Sall et le mouvement sportif, dans les locaux du Grand Théâtre de Dakar, n'a pas été de tout repos pour le président de l'Association des amateurs de lutte.