Le Fisht Stadium de Sochi était en ébullition ce 23 juin pour le deuxième match du Groupe F. L'Allemagne et la Suède s'y sont livré un duel intense duquel la Mannschaft est sortie vainqueur in extremis suite un coup franc miraculeux de Toni Kroos.
Mondial 2018, Allemagne-Mexique, 0-1, El Tri fait tomber le tenant en un éclair (0-1) Vidéo du match
- Hirving Lozano a inscrit le but de la victoire à l’issue d’une contre-attaque éclair
- Malgré la frappe de Toni Kroos sur la transversale, l’Allemagne n’a pas su revenir à hauteur
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Mondial 2014 - Vidéo Match Allemagne / Portugal, score 4-0 , l'Allemagne sans pitié pour le Portugal
C'était l'un des chocs attendus du premier tour avec deux prétendants face à face et le suspense n'aura finalement pas duré longtemps. À l'arrivée, c'est bien l'Allemagnequi a confirmé qu'elle était la plus forte de ce groupe G - et sûrement l'une des mieux armées pour le titre mondial - avec un large succès inaugural (4-0) face au Portugal. Une victoire éclatante qui s'est dessinée en moins de 45 minutes. Disposée sans attaquant de pointe et avec Lahm en récupérateur, la composition allemande avait pourtant de quoi en dérouter plus d'un. Elle vient renforcer l'hypothèse d'une évolution tactique instaurée par Joachim Löwdepuis ses "échecs" (deux demi-finales perdues face à l'Espagne) lors des derniers grands tournois.
Dans un match parfois fou, le Ghana a réussi à arracher un nul amplement mérité face à l'Allemagne. Si les Allemands avaient ouvert le score, les Black Stars ont pu croire à la victoire après deux réalisations d'André Ayew et Gyan. mais l'inusable Klose, qui venait d'entrer en jeu, a mis tout le monde d'accord (2-2). Ce beau résultat ne fait toutefois pas les affaires du Ghana, troisième de son groupe avec seulement un point.
Moins inspirée que contre le Portugal, l'Allemagne a été tenue en échec 2-2 par le Ghana samedi à Fortaleza malgré un but pour l'histoire de Miroslav Klose, un résultat qui rebat les cartes dans le groupe G du Mondial.
Depuis l'impressionnante victoire 4-0 face au Portugal, les Allemands ne cessent de parler de ce curieux syndrome du deuxième match qui, à l'Euro-2008 et au Mondial-2010, les avait vu perdre après avoir réussi leur entame.
L’Allemagne s’est qualifiée pour les quarts de finale, où elle affrontera la France, au terme d’une folle prolongation (2-1 a.p.), aux dépens de l’Algérie. Les trois buts ont été inscrits au cours de la prolongation. Schürrle (92) et Ozil (120) ont donné l’avantage aux Allemands, avant que Djabou ne sauve l’honneur (120+1). Schürrle et Ozil ont empêché les Fennecs de rééditer leur exploit du Mondial-1982, quand ils avaient battu la RFA (2-1) en phase de poule. L’attaquant de Chelsea, entré en jeu à la mi-temps, a repris un centre de Thomas Müller, 90 secondes après le début de la prolongation, trompant le gardien algérien Mbolhi pourtant auteur d’un match remarquable. Ozil a corsé l’addition avant que Djabou, d’une reprise de près, ne réduise l’écart.
Il était une fois deux équipes, la France et l’Allemagne, en phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA. Et à la fin ce sont les Bleus qui perdent. L’histoire s’est encore répétée ce 4 juillet à l’Estadio Maracanã, en quart de finale de Brésil 2014. Après ses succès en 1982 et en 1986, la Mannschaft a encore eu le fin mot contre une France courageuse mais tombant sur un véritable mur, Manuel Neuer.
La Seleçao a été écrasée par l’Allemagne (7-1) en demi-finales de sa Coupe du monde, mardi à Belo Horizonte. La Mannschaft jouera le titre suprême contre l’Argentine ou les Pays-Bas.
A Belo Horizonte
Une humiliation incroyable
Inimaginable. Alors que 200 millions de Brésiliens s’apprêtaient à célébrer une qualification pour la finale du Maracana, l’Allemagne a détruit en moins d’une mi-temps le mythe de la Seleçao en lui infligeant la plus lourde défaite de son histoire (1-7). Une humiliation incroyable pour une sélection qui n’avait plus été battue chez elle depuis 42 rencontres. En football, les séries d’invincibilité et autres statistiques ne disent jamais rien du rapport de force du moment. Et, mardi à Belo Horizonte, l’Allemagne boxait dans une toute autre catégorie que le Brésil de Scolari. Le forfait de Neymar suite à la fracture d’une vertèbre et la suspension du capitaine Thiago Silva serviront sans doute à expliquer l’incroyable ampleur du score. La réalité est néanmoins plus cruelle. Depuis le début du Mondial, la Seleçao à la mode Scolari évolue le plus souvent sans autre force motrice que l’énergie de l’espoir.
Finale et Maracanã : deux mots qui font rêver n’importe quel footballeur. Ils sont 22 joueurs, allemands et argentins, à les associer ce 13 juillet 2014 pour la dernière rencontre de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014.
Sans doute en raison de la pression, Manuel Neuer et Sergio Romero ont peu d’occasions de chauffer leurs gants pendant 20 minutes. Mais l’Allemand s’offre la première frayeur sur une tête en retrait malheureuse de Toni Kroos qui envoie Gonzalo Higuain au but. L’attaquant est aussi surpris que maladroit et tire à côté (21’). Il est ensuite en position de hors-jeu alors qu’il avait poussé au fond des filets un centre d’Ezequiel Lavezzi (30’).
Comme un point qualifie l’Allemagne et les Etats-Unis pour les huitièmes de finale, pourquoi prendre des risques ? La Nationalmannschaft donne la réponse : faire le plein de points et de confiance. Mesut Özil mène l’attaque mais ses coéquipiers se marchent sur les pieds (9’). Les Américains, eux, prendraient la tête du groupe avec une victoire, donc point de calcul. Graham Zusi décoche une frappe puissante tout près de la lucarne de Manuel Neuer (24’).
Mais pas question de laisser filer la pole pour les triples champions du monde. Özil donne du travail à Howard avant la pause (35’), et Thomas Müller remet les points sur les "i" juste après, d’un plat du pied placé (1:0, 50’).