L’Organisation internationale du Travail (OIT) lancera, le 12 juin, le jour du coup d’envoi de la Coupe du monde de football au Brésil, sa campagne "Carton rouge au travail des enfants".

La campagne sera lancée par un événement artistique en plein air à Rio de Janeiro, rassemblant plus de 1000 personnes formant un moulinet humain géant (l’emblème de l’IPEC) avec le Pain de sucre en toile de fond.

Le Carton rouge avait été brandi pour la première fois lors de la Coupe d’Afrique des Nations de  2002 pour dénoncer le travail des enfants dans la fabrication des ballons de football, un phénomène mis au grand jour avant l'Euro 1996.

L’OBS – Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, à la tête d’une délégation composée de l’Evêque de Ziguinchor, Paul Abel Mamba Diatta, et du président du Comité de réflexion pour le retour de la paix en Casamance, Robert Sagna, a rencontré, mardi dernier dans l’après-midi, à Sao Domingo, en République de Guinée-Bissau, une forte délégation composée de douze combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, proches du commandant en chef du maquis, César Atoute Badiate. Une rencontre qui, à en croire nos sources, s’inscrit dans la démarche de ces autorités pour le retour de la paix dans cette partie sud du pays. Le chef de l’Eglise catholique sénégalaise a également mis à profit son séjour pour mieux échanger, avec ces douze envoyés spéciaux du chef rebelle, sur les questions de la construction de routes dans la région.

iGFM (Dakar) Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf a déclaré , que la 9èmeconférence des OING de la Francophonie, ouverte  ce matin à Dakar n’est pas comme les autres.

« Dans mon esprit cette conférence des OING de la Francophonie n’est pas une conférence comme les autres » a dit le secrétaire général de la Francophonie, M. Abdou Diouf.  Elle doit être, « pour nous, l’occasion de faire œuvre de prospective, d’ouvrir de nouvelles perspectives, d’imaginer de nouvelles formes de collaboration. Il ne s’agit pas seulement d’une nécessité, dictée par un souci de proximité, de synergie, d’efficacité, accrues dans la conduite de nos interventions au service des populations de nos pays membres et dans la diffusion des valeurs que nous voulons promouvoir » poursuit-il.

Attraite, hier, devant la barre du tribunal correctionnel de Dakar par Kalifatoulaye Coulibaly, un concessionnaire du Plan Jaxaay, Aïda Ndiongue a expliqué le mobile de son comportement à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. C’était lors de l’enquête préliminaire sur l’affaire des produits phytosanitaires.

Jugée pour "voies de faits, injures et menaces de mort", Aïda Ndiongue a expliqué au juge : "Je lui ai administré une gifle parce qu’il m’a traitée de voleuse ! Je l’ai giflé, mais je ne l’ai jamais menacé. En ce qui me concerne, les menaces, je n’en suis pas sûre car j’étais en colère. Donc, je ne pouvais pas me maîtriser. J’étais hors de moi. J’étais atteinte dans ma chair par ses propos et je lui ai administré une gifle que je ne regretterais jamais de ma vie". 

Dans les colonnes du quotidien L'As, Daba Ndiaye, maman du lutteur d’Ama Baldé, confie n'avoir pas eu une grande surprise à l'annonce de la victoire éclatante de son fils sur Malick Niang. 
«Le combat est celui de Falaye Baldé qui a beaucoup prié pour sa famille et son fils Ama. Donc, il ne pouvait pas perdre », indique-t-elle avant d’ajouter : « lorsque Jules Baldé s’était opposé à ce duel, c’est Falaye Balé qui a pris le combat avant de promettre à son fils la victoire. Aujourd’hui, il a eu raison sur tout le monde ».

Maguette Ngom et Rokhaya Cissé, toutes deux de la maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée, ont remporté respectivement miss Sciences et la miss mathématiques. La cérémonie de remise des prix aux lauréates du concours a eu lieu hier, lundi 2 juin 2014, à la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (Cciad).  

L’OBS – «Youssou Ndour est comme mon frère de même père et de même mère»

L’artiste auteur-compositeur Assane Ndiaye ne va pas faire son cinéma le 7 juin prochain au Grand Théâtre. Plutôt, il promet de sortir un Show d’enfer à ses fans et invités. Dans cet entretien, il parle de Youssou Ndour, de ses relations avec «son fils» Waly Seck, des surprises de la soirée. Le leader du groupe Ngeweul Gui qui se livre rarement se dévoile.

Vous vous apprêtez à fêter votre anniversaire en grande pompe au Grand Théâtre. Où en sont les préparatifs ?

Le directeur sortant du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), Ibrahima Sarr, a été réélu, hier, pour trois ans, par les membres du Conseil d’établissement.

S’inscrivant dans la continuité, le Conseil d’établissement du Cesti a signé un nouveau bail de 3 ans au directeur sortant, Ibrahima Sarr. Ce dernier, déjà engagé dans une profonde réforme du centre de formation en journalisme et communication, a pris cette élection comme un encouragement à redoubler d’efforts après un premier bilan positif. Ibrahima Sarr a pris l’engagement de maintenir le Cesti dans son statut de pôle d’excellence en journalisme et en communication dans un contexte de forte concurrence d’écoles privées de la place.

L’OBS – Le Pds est sur deux fronts : le pari de gagner les élections et le procès de Karim Wade. Mais en fin politicien, Me Abdoulaye Wade, d’un commun accord avec ses collaborateurs, a peaufiné deux stratégies pour que son parti sorte victorieux de ces deux grands combats

C’est un agenda chargé. Tant sur le plan politique que judiciaire. Avant de prendre les airs pour un séjour à Paris, Me Abdoulaye Wade a établi deux programmes bien particuliers. L’un concerne la stratégie à mettre en place pour que le Parti démocratique sénégalais (Pds) gagne les élections locales, l’autre vise surtout à mener un combat sans faille pour la libération de son fils emprisonné à Rebeuss depuis plus d’un an. 

L’OBS – Dans la grande forêt verte du Parti socialiste, le grand Baobab Tanor trône inamovible depuis plus d’une décennie. Chef incontestable de l’héritage socialiste, où l’ombre d’un congrès  fantôme et sans débat plane encore à la Maison du Parti à Colobane. Une dame, Me Aïssata Tall Sall, a osé secouer le «cocotier» à l’occasion des primaires, partis pour un plébiscite en faveur de Tanor. Mais par cet acte de défiance, Aissata Tall Sall a ramené le courage dans la maison socialiste. L’Obs a enquêté sur les relations entre Ousmane Tanor Dieng et Aïssata Tall Sall. 

La styliste, réputée pour son combat en l’honneur des femmes, reste formelle sur son option du mariage. Non à la polygamie, chante t-elle, consciente qu’on ne peut mettre ses femmes sur un pied d’égalité.

La reine du pagne tissé ne fait pas partie des femmes qui approuvent la polygamie. Même si c’est la religion musulmane qui autorise à un homme d’épouser jusqu’à quatre femmes, la native de Galoya s’interroge sur les conditions à remplir pour être polygame. 

iGFM-People Depuis quelques jours, la nouvelle selon laquelle le chanteur Waly Seck a été séquestré fait le tour de la toile. Une information qui a été démentie par certains de ses proches avant que l’opinion publique ne parle de tournage de film ou de promotion du musicien. En réalité, cette « séquestration » n’est qu’une machination orchestrée par le fils de Thione Ballago Seck, de concert avec Cheikh Bamba Faye, le responsable de la maison des gardes du corps, en charge de la sécurité de Cheilkh Amar.

Quinze ans après son départ du Raam Daan pour former son groupe le Nguéwel Gui, Assane Ndiaye en donne les raisons fondamentales pour la première fois. Invité ce vendredi soir dans l’émission « Ndoukhoura Keur Baye Cheikh » animée par Pape Cheikh Diallo, le chanteur a révélé que sa décision était motivée « par le désir de venir en appui à ses parents, frères et sœurs en tant qu’aîné de la famille ». Une de ses premières idées était d’ailleurs d’émigrer « pour aller faire le modou-modou » et en a informé Thione devant les témoins Waly Timera et Joe Guèye. Ce dernier a pris part au plateau pour confirmer.

iGFM – (Dakar) Guerres civiles, dictatures, pauvreté, analphabétisme, malnutrition… La situation catastrophique de l’Afrique francophone soulève de nombreuses questions. En particulier celle de l’omniprésence militaire française dans ses ex-colonies. Pourquoi tant de misère dans des pays si riches en matières premières ? A qui profite l’argent du pétrole, de l’uranium, du diamant, du bois, des minerais ?

Au dernier tournant vers son procès, Karim Wade demande sa libération provisoire, dénonce sa «détention arbitraire» ainsi que la «violation» de ses droits par l’Etat et la Crei.

Selon nos confrères du Quotidien, Karim Wade tente le coup de force, une pirouette juridique qui vise en plein dans le mille l’engrenage dans lequel il est pris. Des sources proches de l’affaire révèlent que l’ancien ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures a introduit une demande de liberté provisoire. Mieux, Karim Wade réclame tout bonnement sa «libération d’office». Pour lui, il est victime d’une «détention arbitraire». Convo­quant les textes régissant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), le fils du prédécesseur de Macky Sall estime qu’il ne devait pas être détenu au-delà de six mois. 

Y'en a marre aux côtés des étudiants pour faire face au manipulateur Mary Teuw Niane

Le mouvement « Y’en a marre » soutient les étudiants. Face à la presse hier, ils ont regretté l’attitude de Mary Teuw Niane qui cherche « à berner le peuple ». Catégorique, Fadel Barro est d’avis que l’objectif de Mary Teuw Niane est de saper l’image des étudiants, car le message qu’il véhicule est que les étudiants s’agitent juste pour leurs bourses, ce qui ne reflète pas la réalité.
«Les étudiants s’agitent parce qu’ils veulent étudier, par parce qu’ils réclament de l’argent, les sénégalais ont été trompés, ce qui est regrettable», peste-t-il.

iGFM (Dakar) 4000 bourses fictives ont été découvertes dans les universités du pays par le ministère de l’enseignement supérieur. Ce qui fait perdre à l’Etat du Sénégal 2 milliards de francs Cfa par an. A l’université de Dakar les étudiants imputent la responsabilité aux autorités de l’enseignement supérieur. Ils parlent de problèmes de gestion et de corruption. D’après ces étudiants toujours cette situation ne doit pas être un motif pour l’Etat de retarder le paiement des bourses. Les étudiants dénoncent certes ces errements extrêmement graves dans la gestion des bourses. Mais ils vont plus loin et exigent de l’Etat l’attribution des bourses aux ayants droits et leur paiement à temps. Nous dit la Rfm.

Né en Angola, dans la province d'Uige, au nord du pays, il s'appelle Dom Pedro. Les Espagnols auraient dit Don, mais là nous sommes en territoire sous influence portugaise ; d'où l'adaptation de la lettre. L'allure est tranquille pour un homme qui a connu l'époque coloniale et quitté l'Angola des grosses promesses de son enfance qui se déchire. Aujourd'hui, installé en France, il analyse la situation économique, politique et sociale de son pays sous le prisme de l'image, du son, pour ne pas dire simplement du cinéma. Réalisateur et Président d'Images & Sons d'Angola, il semble que la rupture ne s'est pas jamais opérée avec ce pays qu'il aime tant. Kongo et Bantu, Dom Pedro est  un homme d'Afrique et du monde. Auteur du film « Tango Negro, les racines africaines du Tango », l'histoire est simple pour ce garçon affable et plein d'humour qui pose un regard lucide sur un univers plein de surprises et auquel il attribue l'origine du Tango et son évolution depuis l'Afrique jusqu'aux profondeurs de l'Amérique latine.