Tout comme le passage à l’échelle des interventions de la Prévention de la transmission mère enfant (Ptme) jusqu’aux postes de santé du milieu rural dans les 14 régions du Sénégal, dans le but d’éliminer la Transmission du Vih de la mère à l’enfant d’ici à 2015 et la mise sous Antirétroviraux (Arv) de 26 mille 402 personnes vivant avec le Vih, la prise en charge correcte de 80% des cas de co-infection tuberculose Vih sont en cours d’exécution.
A propos des orphelins et enfants vulnérables, le plan stratégique prévoit 50% d’entre eux qui devront bénéficier d’une aide extérieure à leur famille en plus de l’application de la loi Vih et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le Vih et des groupes vulnérables. Un plan très bien ciblé avec des objectifs réalisables au regard du dynamisme des acteurs de la réponse au Sénégal. Laquelle mobilisation fait que le Sénégal est sur la bonne voie en matière de prévention contre le Vih/Sida et est toujours considéré comme un modèle sur le continent africain ; son taux de prévalence étant maintenu à 0,7% depuis l’apparition de la maladie dans le pays en 1986. Ce taux assez bas a été possible grâce à la réaction précoce des autorités en faisant participer tous les acteurs du milieu sanitaire, scientifique et de la société civile dans la réponse nationale.
Même à propos du traitement, le Sénégal est le premier pays d’Afrique à avoir mis en place l’accès aux antirétroviraux en 1998 et a rendu gratuit l’accès aux Arv aux personnes vivant avec le Vih/Sida en 2004. Des mesures importantes considérées comme un facteur de réussite de la prévention de la pandémie au Sénégal. Des mesures qui ont été saluées par l’Onu et qui ont fait des émules dans plusieurs pays de la sous-région, qui ont fait du Sénégal un pays modèle en matière de lutte contre le Sida.
Concernant le nombre de dépistages des femmes enceintes au Sénégal, il faut dire que le chiffre a beaucoup progressé. En 2007 déjà, on comptait 40 mille femmes ayant fait le test. Au premier semestre 2008, ce chiffre est passé à 45 mille. Mais d’après plusieurs médecins et autres associations de lutte contre le Sida, les croyances socioculturelles ne font pas avancer les choses. Certaines femmes enceintes séropositives refusent encore de se faire dépister, malgré l’insistance des prestataires. Des statistiques font état de 65% de femmes dépistées dans les centres de conseil dépistage volontaire et 30% de déperditions, en raison des maris qui refusent que leur femme fasse le test. Tous ces chiffres devraient quand même être améliorés à la fin du déroulement du plan stratégique, qui explore beaucoup de stratégies à efficacité prouvée.
SOURCE : http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/33208-lutte-contre-le-sida-s%C3%A9n%C3%A9galais-d%C3%A9pistez-vous
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