Un but concédé en phase de groupes côté centraméricain, deux marqués dans le camp européen. Le tableau d’affichage ne doit pas s’attendre à s’animer pour les Hellènes. Pas plus que pour les Ticos, au vu de leur début de match : Imprécision au milieu, maladresse aux contrôles et appels peu inspirés devant, les spectateurs de Recife ne sont pas gâtés. Ils doivent se contenter de l’engagement offert par les 22 acteurs et de la tension qui s’en dégage.
Soucieux de ne pas perdre, les deux formations ne prennent aucun risque. Dimitrios Salpingidis (37’) et Georgios Samaras (47’) sont les seuls à offrir de l’adrénaline à Keylor Navas. De son côté, Orestis Karnezis doit attendre le deuxième acte pour voir le brazucaprendre la direction de sa boutique. Mais il avait peut-être oublié l’habitude prise par les Costaricains de viser peu mais juste. Bryan Ruiz enfile le costume de bourreau d’une frappe placée en première intention (1:0, 52’).