HISTORIQUE JOURNEE DU 23 JUIN 2011 :
YOONU ASKAN WI /Mouvement pour l’Autonomie Populaire
Permanence nationale : HLM Grand Yoff, villa n°218, Dakar
Récépissé n°13740/MINT/DAGAT du 27 Janvier 2009
TEL: 221 338274327 - Site Web: http://www.facebook.com/l/6AQCkM3DQAQBTxPAaHeCyV3onWPVDvizHZ2EdBAiyH__Pjw/www.yoonuaskanwi.org
DECLARATION DU SECRETARIAT PERMANENT DE YOONU ASKAN WI
JOURNEE HISTORIQUE DU 23 JUIN 2011:
LA SOUVERAINETE POPULAIRE EN ACTES !
Abdoulaye Wade vient de subir l’échec de sa vie, suite à sa tentative ratée de faire passer en urgence et en force, à quelques encablures des échéances électorales de 2012, le chambardement du dispositif institutionnel du pays, déjà suffisamment chamboulé par ses soins au seul nom de son dessein cynique de dévolution monarchique du pouvoir.
A quelques mois des élections présidentielles, les sénégalais sont dans une profonde tourmente et une incertitude accablante ; le pouvoir manifestement en bout de souffle, pour ne pas dire en fin de règne ne sait plus où donner de la tête ; quant au peuple, excédé par des délestages intempestifs et un renchérissement intolérable du coût de la vie, il n’a plus confiance à ses leaders - tant politiques que religieux, toutes obédiences confondues ; à l’évidence, le Sénégal est en train de vivre une situation inédite, avec une crise politico religieuse gravissime qui risque de remettre en question les fondements socio culturels qui faisaient de notre peuple une véritable exception dans le concert des nations.
CONTRIBUTION - Il est des hommes qui cherchent tellement l’habileté et la ruse qu’ils en deviennent maladroits et presque tortueux. L’homme politique Thiessois, Idrissa Seck, appartient peut être à cette catégorie. Et c’est malheureux pour lui. Il vient encore une fois de rater un grand moment de l’histoire politique du Sénégal.
Le Sénégal traverse une situation inédite ; il n’a jamais été aussi instable et son chef autant fragilisé, du fait du rejet par le peuple de son mode de gouvernance ; le projet de loi sur le ticket présidentiel et la crise énergétique ont été véritablement la goutte qui a fait déborder le vase ; la configuration du paysage politique a beaucoup changé, de même que les rapports de force ; ainsi, un vaste front social très hétéroclite vient de naître et a décidé d’accroître la pression sur WADE ; il récuse à priori le Conseil Constitutionnel et demande purement et simplement au Président sortant de renoncer à un troisième mandat ; c’est dire donc que la confrontation est quasi incontournable et il faut logiquement s’attendre au pire des cas à l’instauration d’un état d’urgence d’une transition militaire – il n’y a pas d’autres alternatives, si les esprits ne s’apaisent pas, si on ne fait plus confiance à la justice et ne prend pas le temps d’attendre le verdict du Conseil Constitutionnel et de s’y conformer.
Ce que vous allez lire n’implique pas le digne représentant d’un pays occidental qui s’adresse à un compatriote qu’il juge trop bronzé ou pas assez catholique. Ici, le fonctionnaire zélé est sénégalais. Il s’adresse, à Montréal, dans le sous-sol d’un restaurant sénégalais, à un compatriote qu’il juge peut-être pas assez bronzé et trop peu sénégalais à son goût.
Pour la mémoire d’une histoire politique récente du Sénégal qui n’appartient pas encore aux historiens, je voudrais chers compatriotes d’ici et dans la diaspora, rendre un hommage patriotique à Bennoo Siggil Sénégaal, aux mouvements et organisations de la société civile, particulièrement à la Raddho et à Alioune TINE martyrisé, ainsi qu’au mouvement y’en a marre. Mais permettez-moi surtout de décerner une mention spéciale à Serigne Mansour SY Djamil, président du mouvement politique citoyen BES DU ÑAKK et à Sidy lamine NIASSE, pour les multiples symboles et actions militantes qu’ils incarnent.
C’est le président de la République qui va, à coup sûr, rire sous cape. Car, quatre jours seulement après que le Mouvement du 23 Juin, porté sur les fonts baptismaux, a sommé Wade de quitter le Pouvoir dans les meilleurs délais, « Y en a marre » est monté hier sur le ring, pour catapulter dans les cordes Benno Siggil Senegaal. Pour Thiat et Cie, si l’opposition entend marcher sur le Palais, elle devra se passer de leurs services et s’adonner à cet exercice en solo. D’autant qu’il n’est pas question de laisser les commandes de notre pays entre les mains de l’Armée. Même si par ailleurs, disent les « Y en a marristes », ils vont s’opposer par tous les moyens à une candidature de Wade à la Présidentielle de 2012.
Monsieur le Président,
C’est avec un coeur serré que je m’adresse à vous, tout en espérant que j’aurai la chance que vous lisiez cette correspondance. Comme tout bon citoyen, je suis très affecté par ce qui se passe sur la scène politique depuis quelques temps. Je suis contre la violence et je condamne toute personne qui en fait un moyen d’expression. Raison pour laquelle je prends ma plume pour vous faire part de mes sentiments par rapport à la situation précaire et très instable que connait le pays. Et j’ose espérer que, homme d’ouverture et de dialogue que vous êtes, vous prendrez en compte mon humble avis.
Certes, le pouvoir libéral nous a causé beaucoup de maux, dissipé autant d’espoirs et poussé une importante frange de la population à la révolte, et cela que du fait de leur aveuglement ; mais en réagissant à ces injustices et iniquités, il ne faut pas que le peuple en fasse autant. A l’évidence, nous sortons d’une situation grave et avons échappé de justesse à un basculement vers le chaos ; Dieu merci, le projet de loi a été retiré, sous la pression de la rue et de l’intervention d’hommes de bonne volonté (religieux et autres) ; miraculeusement, tout est redevenu normal en si peu de temps ; ce qui constitue, encore une fois, une preuve évidente de la réalité de ‘’l’exception sénégalaise’’.
La situation actuelle du pays est pour le moins inquiétante ; l’incertitude y est le sentiment le plus partagé, tant au niveau de la mouvance présidentielle, de l’opposition que de la société civile ; en vérité, aucun camp n’est véritablement prêt pour aller aux élections. En vérité, en décidant de changer les règles du jeu, de façon unilatérale, WADE confirme son inaptitude pour un troisième mandat et choisit de s’autodétruire plutôt que de subir un camouflet ; en effet, le choix d’un vice-président inamovible (ou dauphin officiel) apportera inévitablement un verdict fatal entre le PDS et la ‘’Génération du Concret’’ ; oui, ce choix cornélien entraînera, dans tous les cas, un séisme avec la possibilité d’un tsunami très dévastateur qui n’épargnerait personne.
NETTALI.NET - Cette image qui a fait le tour du net et qui montre Nicolas Sarkozy présentant Karim Wade à Barack Obama, a quelque chose de planifié et de suspect. A voir cette vidéo où le prince Wade accourt comme s’il avait le diable à ses trousses et le père qui regarde Barack avec autant d’émerveillement, incite à une interrogation non pas malsaine, mais juste légitime.
Certes les problèmes sont là, et de plus en plus nombreux et complexes, nécessitant des solutions urgentes et concrètes, mais il est aussi devenu de plus en plus évident que rien ne peut plus se comprendre véritablement et se régler de façon durable, en dehors d’un retour à Dieu et d’une initiation à une nouvelle rationalité ; ainsi, il faut oser lever la tête vers les cieux, afin de se convaincre de la nécessité absolue d’une nouvelle approche idéologique pour sauver notre monde en perdition (crise écologique, économique et financière, énergétique, alimentaire, sanitaire, etc.). Et à ce titre, il n’y a pas meilleur télescope que le Coran pour contempler les merveilles de la voute céleste. En vérité, plus on est instruit, plus on avance dans la connaissance du fait des nouveaux moyens d’investigation, plus on est fasciné par la pertinence du message coranique, son actualité et donc son avance par rapport au contexte où il était descendu (6ème – 7ème siècle), confirmant qu’il ne peut s’agir que d’une révélation divine.
REGION DE SAINT LOUIS
DEPARTEMENT DE DAGANA
ARRONDISSEMENT DE MBANE
COMMUNAUTE RURALE DE MBANE
EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA REUNION DU 04/06/2011
DELIBERATION N° 06/ARR.MB/CR.MB DU CONSEIL RURAL DE MBANE
Ce qui s’est passé à Sangalkam n’est que l’illustration de la barbarie dans une pratique politique qui triche pour se laisser aller à la facilité. Ils avaient dit que le découpage administratif est une demande de la population. N’ont-ils pas menti ? N’est-il pas honteux de constater que les populations qu’ils utilisaient pour légitimer leur coup politique se révoltent contre leur acte jusqu’à dénombrer parmi eux un martyr ? Malick Bâ : c’est le nom de ce jeune citoyen de Sangalkam crapuleusement exécuté, faisant a arroser le terroir de son sang innocent devant une population meurtrie qui n’a que la rue pour dire non à l’arbitraire.
La démission forcée de Ibrahima Diongue de son poste de président du conseil d’administration de Senegal Airlines et son remplacement par Boubacar Camara (il reste Secrétaire général du ministère de Karim Wade) ne sont que la face visible de l’iceberg. Des sources autorisées croient savoir que Karim Wade, en vérité à l’origine de ce changement, est très remonté contre certains de ses collaborateurs qu’il accuse de ne pas « prendre de coups » comme lui. Les mêmes interlocuteurs qui décrivent une situation qui frôle le malaise ne manquent pas non plus de s’interroger sur l’opportunité du ministère délégué à l’Energie, occupé par Ibrahima Sarr « muet comme une carpe ».
Ces derniers jours, trois faits tragiques ont plongé la population sénégalaise dans un profond émoi. Tout d’abord, le meurtre atroce d’un honnête citoyen, symbole de la réussite basée sur le travail et l’abnégation. Ensuite, l’accident de la route qui a coûté la vie à trois jeunes sénégalais à la fleur de l’âge. Enfin, la mort de Malick Ba, un jeune père de famille, dont le seul tort fut de défendre le suffrage universel, c'est-à-dire le droit inaliénable, gravé dans notre Constitution, de choisir librement nos dirigeants.