Le volet africain dans l’internationalisation du dossier dit de la traque des biens mal acquis ne veut pas quitter Abuja et la Cour de justice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).
En attendant le verdict de la Cour quant au fond, à propos de la plainte de Karim Wade contre l’Etat du Sénégal, les soupçons de corruption portées sur la Cour de justice de la Cedeao, à l’entame de cette affaire et depuis le Sénégal, n’ont pas eu l’heur de plaire aux juges de ladite Cour. Qui l’ont du reste fait savoir aux autorités sénégalaises.
C’est en effet par l’entremise d’une haute autorité de l’institution sous-régionale, nous disent nos sources, auprès de qui un des juges de la Cour de justice de la Cedeao s’en est ouvert, que l’ire soulevée par ces soupçons de corruption est parvenue aux autorités sénégalaises.
Mais Macky Sall et son gouvernement ne semblent pas accorder beaucoup d’importance à ces ‘’humeurs’’. Car, l’Etat n’a pas compris qu’au moment où il engage un bras de fer contre les biens mal acquis, qu’un son de cloche discordant vienne à ce niveau.
Nos interlocuteurs d’indiquer également que l’Etat du Sénégal avait même envisagé de porter ce dossier à la connaissance des chefs d’Etat de la Cedeao, en demandant l’inscription de ce point à l’ordre du jour du prochain sommet de l’organisation. Une option qui n’est pas encore tout à fait écartée…
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