S’il y’a un youtubeur que le Sénégal ne va jamais oublier, c’est bien Assane Diouf par contre s’il y’a un lutteur que l’arène n’est pas prêt d’oublier de sitôt, c’est bien Lac de Guiers 2. Apres sa défaite face à Modou Lo sur décision arbitrale par avertissements, Lac 2 était devenu comme une kalachnikov autonome qui tirait dans tous les sens et sur tout ce qui bouge, trainant ainsi dans la boue tous les acteurs de la lutte à savoir médecin, lutteur, amateur, arbitre, promoteur, CNG, présentateur, hélas personne n’était épargnée.
Erreur de communication ou terreur dans sa communication ? En tout état de cause, le lutteur était méconnaissable et inconsolable, c’était comme s’il tirait ses dernières cartouches d’abord comme si ce combat était son dernier et ensuite comme s’il n’allait jamais revoir un jour ses détracteurs tels que Becaye Mbaye, son fils Modou Mbaye, Pape Abdou Fall, Dr Alioune Sarr, Père Birahim Ndiaye entre autres. Ces acteurs cités dans la presse, vont-ils jouer leur rôle pleinement et de manière professionnelle vis-à-vis de Lac 2 sur son prochain combat sans tenir compte de ses sorties incendiaires les concernant ? Qui sait ! Leur seul tort selon le puncheur de l’écurie Walo, c’est d’avoir montré un favoritisme manifeste à l’endroit de son redoutable adversaire Modou Lo et alors, ne fallait-il pas battre ce dernier au préalable afin de pouvoir dénoncer l’injustice auquel il prétend avoir subi durant ce combat ?
Et pourtant d’autres lutteurs ont agi autrement, on a vu récemment Tapha Tine versé de chaudes larmes après sa belle victoire sur Yekini Junior sans doute pour exprimer ses coups bas reçus dans l’arène et quant à Bombardier, lorsqu’il combattait avec Modou Lo, il savait bel et bien qu’il luttait contre tout le Sénégal mais cela ne lui a pas empêché de le battre malgré qu’il ait conscient qu’il est un roi des arènes qui dérange.
En définitive, Lac de Guiers 2 devait absolument méditer sur ces deux exemples si flagrants aux yeux de tous les amateurs plutôt que de devenir un Assane Diouf dans l’arène sénégalaise…
Par Serigne Babacar Dieng