Compte tenu de la valeur des équipes du groupe C, le Sénégal n’aura pas de matchs faciles. Alain Giresse, n’attend pas moins face au Ghana son premier adversaire dans cette Can. Selon le sélectionneur des « Lions », le Sénégal va se baser sur ses qualités devant les adversaires de « haut niveau ».
On dit que le groupe C est celui de la mort, qu’en pensez-vous au moment d’aborder votre premier match contre le Ghana?
La poule a été qualifiée de difficile. Parce qu’il y a trois équipes qui ont terminé premiers de leur poule des éliminatoires. Et il y a aussi que deux équipes ont disputé la dernière Coupe du monde. Donc on peut le qualifier de groupe difficile.
Concernant le Sénégal, on sait qu’on a des adversaires de haut niveau et que les matches que nous allons disputer ne seront pas faciles, compte tenu de la valeur de ces équipes.
Le Sénégal n’a jamais gagné la Can, est-ce que cette année sera la bonne ?
Gagner la Coupe d’Afrique ? En tout cas, on part pour avoir des ambitions et ne pas se limiter à nos ambitions. Il y aura des performances à chaque match, après le terrain décidera jusqu’où ça peut nous mener.
Que pensez-vous du Ghana, votre premier adversaire de demain ?
Il fait partie des bonnes équipes du continent, comme à chaque Can. Lors de la Coupe du monde, c’est l’équipe africaine qui a failli se qualifier pour les demi-finales, en 2010. Donc, c’est une sélection qui fait partie des meilleures. Celle-ci n’échappe pas à la réputation du Ghana.
Vous aviez des appréhensions par rapport aux conditions de séjour à Mongomo. Pensez-vous que la logistique s’est améliorée ?
Ça va, on s’adapte aux conditions qui sont tout à fait correctes. Au niveau de l’hébergement, du dispatching pour l’entraînement, c’est tout à fait acceptable. La visite faite sur place après le tirage au sort des poules, nous a guidés.
On annonce que Gyan Asomoah est forfait. Est-ce que cela pourrait changer votre tactique ?
Je ne se sais pas s’il est forfait. On ne peut pas mettre une chose en fonction des joueurs qui sont là ou qui ne seront pas là. On va d’abord se baser sur les qualités de notre équipe. Et puis, s’il n’est pas là, l’équipe s’adaptera à sa façon. On n’adaptera pas quelque chose ou sur quelqu’un qui n’est pas là.
La dernière fois que vous avez joué contre le Ghana, vous avez gagné, c’était avec le Mali. Est-ce que cela rajoute à votre confiance quand vous allez le rencontrer ?
Un match ne ressemble jamais à un autre match. Je suis avec une autre sélection et une nouvelle autre compétition qui démarre. Il n’y a aucun lien par rapport au dernier tournoi, par rapport au match contre le Ghana.
Comment allez-vous y prendre pour gagner le Ghana ?
(Rires) Je ne sais pas. Je l’ai déjà dit, elle fait partie des équipes favorites. Mais aujourd’hui, après les Can 2012 et 2013, on sait que ce ne sont pas les favoris qui ont gagné le tournoi. Une Can reste quelque chose d’ouvert, à la différence de la Coupe du monde, où on retrouve souvent les bonnes équipes dans le dernier carré.
Votre sentiment de revenir à la Can ?
C’est un sentiment de participer à une bonne compétition. Il y a toujours cette émotion, cette envie, cette excitation de participer à cette compétition.
sOURCE: http://www.sudonline.sn/on-a-des-adversaires-de-haut-niveau_a_22675.html