Le secrétaire d’Etat en charge du programme national d’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales qui effectuait samedi dernier une tournée politique dans la zone de Keur Madiabel (30 Kms au Sud Ouest de Kaolack), s’est prononcé sur les douloureux évènements qui se poursuivent encore au Burkina Faso.
Pour Youssou Touré, «il n’y a pas photo, c’est le Sénégal qui doit se réjouir de son niveau démocratique.
Et qui parle du Sénégal, fait forcément allusion à son président Macky Sall, car au moment où la majeure partie de ses homologues africains cherchent à tripatouiller les textes de leurs constitutions pour briguer le maximum de mandats à la tête de leur pays, le président Macky Sall qui était élu pour sept (7) ans, a préféré réduire ce mandat à cinq (5) ans pour effacer un certain nombre de dispositions permettant aux chefs d’Etat notamment sénégalais de rester longtemps au pouvoir » a annoncé le conseiller du président de la République.
Il ajoutera « même si d’un côté certains acteurs de l’opposition continuent encore de poser des doutes tout autour de lui, de la méthode qu’il utilise pour la gestion du pays, Macky Sall est un cas spécial qui doit servir l’Afrique toute entière et la démocratie dans le monde. Au Burkina Faso par contre, il ne s’agit que d’une réponse du berger à la bergère.
Blaise Compaoré est devenu président du Burkina Faso après un coup d’Etat réussi sur Thomas Sankara, lequel est tombé au cours de la même opération en 87. Aux regards de sa gestion dans un pays qu’il a dirigé pendant 27 ans, il devient alors inacceptable de comparer les évènements au Burkina Faso à ceux intervenus le 23 Juin 2011à Dakar.
C’est même une honte, car, associer les évènements au Bukina Faso à ceux de Dakar, est allusion de coller un recul de 100 ans à la démocratie sénégalaise. Ce n’est pas la même chose. Car depuis la rupture intervenue avec l’avènement du président Macky Sall au pouvoir, le Sénégal est devenu un pays assez outillé pour faire face à ces genres de diversions » a indiqué le secrétaire d’Etat à la présidence.
Sermonnant toutefois le reste du lot de dictateurs africains, il a ajouté que « contrairement à ce que pensent beaucoup de chefs d’Etats africains, le peuple africain est si mature qu’il est aujourd’hui en mesure de prendre en charge toutes les questions liées aux principes constitutionnels que dispose chaque pays » a-t-il ainsi averti.
sOURCE:http://www.sudonline.sn/macky-sall-est--un-exemple-qui-doit-servir-l-afrique_a_21476.html