Contrairement au porte-parole du gouvernement, Oumar Youm qui estime que le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw «n’aurait pas dû faire des révélations sur la place publique», Moustapha Diakhaté du même parti APR soutient «qu’il ne peut plus y avoir de forêt sacrée en matière d’information pour le public sénégalais».
«Que ça soit l’armée, la police ou la gendarmerie, ce sont des institutions au service des populations. Ce sont des institutions entretenues par l’argent du contribuable sénégalais. Tout ce qui s’y fait et qui ne relève pas de la stratégie militaire doit être porté à la connaissance des populations sénégalaises», a estimé le président du groupe parlementaire de BBY dans une interview publiée dans le site de seneplus.com.
Mais, pour l’heure, il dit réserver ses commentaires et la conduite à tenir après sa lecture du livre, parce que soutient-il, «le meilleur savoir, c’est le savoir au premier degré».
Ensuite dira-t-il, «si je dois prendre des initiatives je les prendrai». «Je suis un homme libre, qui croie à la liberté. Liberté d’écrire, pour le colonel, mais aussi, en tant que parlementaire, liberté de prendre des initiatives pour que des éclairages puissent être apportés par qui de droit sur les éléments contenus dans le livre, qui semble assez compromettant aussi bien pour l’image de la gendarmerie mais aussi pour notre pays».
Sur le recours pour la manifestation de la vérité, Moustapha Diakhaté confie : «on a des outils comme la commission d’enquête parlementaire, l’audition, des questions écrites ou des questions orales, des missions d’information… Je verrai, après lecture du livre, quel est l’outil le plus adapté. En tant que parlementaire nous avons le devoir, vis-à-vis de notre peuple, de savoir ce qui s’est réellement passé».
source :http://www.sudonline.sn/le-peuple-a-le-devoir-de-savoir_a_20052.html